Dernière nuit en Argentine, Delphine reboucle les sacs pour la ? fois depuis notre départ et nous montons dans un taxi qui doit nous amener jusqu’à Foz de Iguazu.
Nous passons très facilement la frontière Argentino-Brésilienne (un peu trop même, vous comprendrez pourquoi plus tard …) en doublant une file d’attente interminable avec l’aide de notre chauffeur.
Petite halte à l’aéroport pour déposer nos sacs dans des casiers et direction les chutes côté Brésilien.
A notre arrivée une fil d’attente digne du Space Montain à Euro Disney, là encore Oscar notre chauffeur trouvera une combine pour nous faire passer devant tout ce monde.
Une aide précieuse et un gain de temps car notre visite va être speed vu que notre avion décolle à 16 heures.
Il héritera au passage de nos derniers Pesos Argentins et nous saluera la larme à l’oeil.
La visite est beaucoup plus rapide que côté Argentin, elle offre justement une vue opposée à la veille.
Là encore nous n’allons pas faire trop de blabla mais plutôt vous laisser admirer les photos (pas terrible car nous avons un problème sur l’appareil !).
Afin d’assurer le coup nous repartons en début d’après midi à l’aéroport.
On est content, tout c’est bien passé même si les enfants ont très faim et nous le font savoir, on arrive aux guichets pour enregistrer mais l’hôtesse en parcourant nos passeports nous dit que nous n’avons pas de tampons Brésilien et que nous sommes donc en situation illégale sur le territoire et que nous ne pouvons pas embarquer !!!
Waou, gros coup de speed.
Il est 14h15, l’avion décolle à 16 heures et nous devons retourner à la frontière située à une 20 ène de kilomètres et revenir en espérant ne pas être embêté la bas.
On fait demi tour en courant avec nos sacs et les enfants qui pleurent car ils attendent toujours pour manger, sautons dans un taxi et lui expliquons la situation (sachant qu’il ne parle que le Portugais).
Heureusement pour nous, il nous dit : « No problemo », démarre comme un pilote, double toutes les voitures (en nous faisant quelques frayeurs), prend nos passeports, saute de la voiture et part en courant au poste d’immigration, il en ressort avec des formulaires à remplir et y retourne toujours en sprint.
En moins de 5 minutes il remonte dans la voiture en sueur et la chemise trempée, et nous redépose à l’aéroport.
Très efficace même si on perd dans l’histoire plus de 50 € cela aurait pu être pire !!!
Surtout qu’au moment d’enregistrer, notre avion est maintenant annoncé avec 1 heure de retard.
Cela nous laissera le temps de faire notre 1 er repas Brésilien.
Le vol se passera tranquillement avec pas mal de Français à bord et arrivons à Rio de Janeiro en début de soirée.
