Réveil très matinal puisque le mini bus pour Phnom Penh vient nous chercher à 7h30 à l’hôtel et pour une fois il est à l’heure…
Première bonne surprise il n’est pas plein, tant mieux pour nous car pour économiser on avait payé que pour 3 (Clara devait monter sur nos genoux) en espérant fortement qu’il y ait des places de libre.
Bonne Pioche, il n’y a qu’une Luxembourgeoise, un rasta Finlandais et un Autrichien.
On arrive donc à la frontière dans une ambiance bon enfant.
A la frontière les choses se compliquent un peu, à peine descendu du mini les rabatteurs nous sautent dessus prennent nos sacs sans nous concerter pour empocher des pourboires, on passe la visite médicale (un coup de thermomètre pour voir si on a de la température) payante bien sur, il refuse que l’on paye en dollars alors que c’est la seule devise que l’on a en poche,…
(Voila ce qu'endure Tom et Clara à longueur de journée avec les paparazzis asiatiques)
Une organisation anarchique où on a l’impression de se faire escroquer mais on ne peut pas dire grand chose si on veut pouvoir passer la frontière.
On monte à 7 dans un taxi avec sacs à dos, poussettes pour passer le check point.
Le bus nous attend sur un bas côté depuis apparemment 30 minutes.
Lorsque l’on avait réservé le trajet, on nous avait parlé d’un bus Vip avec couchette pour regagner la capitale, on se retrouve dans un bus made in Roumanie avec vitres cassées et occupants très louches.
Le plus inquiétant c’est en questionnant certains passagers, aucun ne va au même endroit que nous et au contraire ils nous disent tous que ce n’est pas le bon chemin pour Phnom Penh.
On est un peu moins serein…
Finalement le bus s’arrête à une intersection pour faire sortir la moitié des passagers afin qu’ils prennent un autre bus et nous continuons à bord.
Soulagé on admire les paysages. Gros contraste avec ce que l’on avait vu jusque là en Thaïlande.
La « route » est une alternance de bitume et de chemins en terre rouge très chaotique.
On frôle le 30 km heure.
On traverse quelques rares villages et le contraste est saisissant, des buffles au milieu de la route, des enfants jouant au milieu, quelques commerces ambulants où on vend à même le sol fruits, légumes, viandes et poissons.
La saleté et les mauvaises odeurs sont omniprésentes. Bref on ressent davantage la pauvreté que dans les endroits visités en Thaïlande (bien que nous n’ayons fait que les endroits assez touristique).
Tom est quand à lui au taquet de voir autant d’animaux à l’état sauvage.
-« Regardez il y a des fermes partout !! s’enthousiasme t’ il.
A l’approche de Phnom Penh une image assez hallucinante, la sortie des usines.
Des milliers de personnes se bousculent pour rentrer dedans et pouvoir allez travailler, des camionnettes surpeuplées avec des gens entassés comme du bétail.
On arrive donc vers 20h au lieu des 17h prévu, sur les rotules et le ventre vide mais content d’être arrivé à bon port.
Ah si, on a eu le pluie pour la première fois depuis notre départ de France et les prévisions annoncent 3 jours d’orage.