Le jour tant attendu par les enfants est enfin arrivé, la venue de Mamie Anne et Papi Pascal.

Cela faisait quelques jours qu’ils ne parlaient que de ça.

Ils décident de leur faire une surprise en se cachant dans le hall de l’hôtel mais après une vingtaine de minutes d’attente Maxime va demander à la réception et cela fait déjà 30 minutes qu’ils sont arrivés et attendent dans la chambre.

Surprise ratée !!

On les rejoint donc, et récupérons la tonne de cadeaux qu’ils ont ramené (au passage on se demande comment on va pouvoir tout rentrer dans nos bagages !!)

Des Playmobils, des livres, des fringues et des bonbons pour Tom et Clara et des magazines et des fringues pour nous.

On remercie aussi au passage Audrey et Domi pour les cadeaux.

Tout juste le temps de se retrouver et départ direction la tour avec une vue panoramique sur tout Kuala Lumpur et visite guidée en Français avec des écouteurs.

On doit finalement renoncer aux fameuses Tours Pétronas car la visite se fait sur réservation et sont fermées le lundi (seul jour possible pour nous).

Après être descendu de la tour Menara, on visite un petit parc animalier, toujours pour la plus grande joie de Tom.

Le lendemain on part visiter les incontournables de Kuala Lumpur et réservons un taxi pour la journée.

Après une séance photo au pieds des tours Pétronas direction la ferme aux papillons et parc aux oiseaux.

On passe également devant le Palais Royal, la grande mosquée et les différents monuments de la ville.

Le chauffeur nous amène aussi aux grottes de Badu à une trentaine de kilomètres au sud de la ville.

C’est un lieu sacré devant lesquelles se dresse un immense Bouddha et où on trouve à l’intérieur un temple.

En fin d’après midi on regagne l’hôtel pour un pique-nique à la piscine avec au menu Saucisson et fromage de brebis ramené de France par Anne et Pascal.

Quel bonheur après 3 mois d’abstinence de pouvoir re-gouter à des classiques !

On trouve ensuite un restaurant local ou est célébré le nouvel an Chinois. La soirée est sponsorisée par la marque de bière Carlsberg.

Dans une ambiance festive on tente de gouter à une spécialité du coin : une grande soupière au milieu de la table ou on plonge les différends ingrédients avec entre autre tofu, légumes, viandes, poissons, œufs,…

Le repas ne restera pas dans les anales et certains sortiront de table le ventre presque vide…

Le lendemain on part en bus pour visiter la ville de Malacca à environ 200 kilomètres de Kuala Lumpur.

Cette ville côtière est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO du fait de son histoire Chinois, Malais, Arabes, Portugais et Anglais y cohabitent et chaque civilisation a son propre quartier et ses propres monuments.

Cette ville est un carrefour des routes maritimes ce qui explique en partie son caractère multiracial.

Cette diversité se retrouve également dans la cuisine.

On y fait plusieurs haltes dans les différends quartiers de la ville avec une halte dans la plus vieille église et le plus vieux temple de Malacca, puis au port et dans le quartier de Chinatown.

La ville est sympa mais le concept de visite organisée fait que tout est chronométré et que l’on se contente davantage de suivre le groupe plutôt que visiter la ville comme bon nous sembles.

Sur le chemin du retour Maxime et Pascal s’arrêtent en route à la gare de Kuala Lumpur pour  y réserver une voiture de location pour rejoindre les Camerons Islands le lendemain.

Les filles et les enfants rejoignent l’hôtel sous des trombes d’eau.

Le rendez vous est donc fixé à 9h00 ou on est censé nous apporter une voiture 7 places à l’hôtel.

Mais ce n’est finalement que vers 10h15 que l’on voit le loueur pointer son nez.

La voiture a bien 7 sièges, mais pas de coffres ! On est donc obligé de la mettre en configuration 5 places pour y loger nos 4 sacs et 2 poussettes.

Une fois les formalités signées et après quelques brèves explications sur le fonctionnement de la voiture et du Gps (qui au passage nous lâchera au bout d’une heure de route) nous partons rejoindre la région des Cameron HIghlands  région agricole montagneuse.

Le temps pour Pascal, notre chauffeur du jour, de s’acclimater avec la boite automatique et surtout la conduite à gauche. On sort de Kuala Lumpur et premier accroc, on heurte un panneau de signalisation et engloutissons par la même occasion un rétroviseur !

Plus on avance et plus le paysage change, les hauts buildings laissent leurs places à une végétation verdoyante.

La route est montagneuse et Tom ne digère pas un énième virage et nous vomit son repas à l’arrière de la voiture. Sympa surtout que les rechanges sont au fond du sac au fond du coffre, il restera donc en slip jusqu’à l’arrivée à l’hôtel.

Lorsque l’on arrive enfin à l’hôtel, petit problème Pascal s’est trompé de jour pour la réservation heureusement il n’est pas plein et on nous trouve quand même 2 chambres dispo.

Après ses péripéties on part manger et voir enfin à quoi ressemble la ville et ses alentours.

C’est assez touristique et la région des Cameron Highands et surtout réputée pour ses treks, ses cultures de fraises et ses plantations de thé.

Après avoir justement dégusté des fraises on décide de monter au point culminant de toute la Malaisie à plus de 2000 mètres d’altitude.

Problème il pleut des cordes et notre voiture est loin d’être un 4 * 4, le chemin est en double sens et très très étroit

A certain endroits 2 véhicules ne passent pas côte à côte et un des deux est obligé de faire marche arrière pour laisser passer l’autre. On passe donc des fois très prés du ravin ou il n’y pas toujours de protection.

Delphine a les yeux fermés et ne peut pas admirer les paysages pourtant magnifiques.

On s’arrête à 1 kilomètre du sommet pour terminer l’ascension à pieds.

Nos deux photographes Japonais Anne et Pascal avec leur appareil reflex autour du coup resteront sur leur faim car le temps est couvert et ne permet pas d’immortaliser le moment dans les meilleures conditions.

Tout le monde appréhende un peu la descente mais notre Pascal Prost nous gère ça  comme un as.

On file ensuite visiter une plantation de thé suivi d’une dégustation puis reprenons la route direction l’ile de Penang située à environ 200 kilomètres.

Seul problème le temps se gâte sérieusement et une fois sur l’autoroute ce n’est plus de la pluie mais un mur d’eau qui s’abat sur nous.

La route ressemble à une piscine et on n’y voit pas à 2 mètres. Certaines voitures où camions nous doublent comme si de rien n’était, mais on les croise souvent un peu plus loin au travers de la route après un aquaplaning.

On y verra au bout du compte presque une dizaine d’accidents plus ou moins graves.

On choisit nous d’y aller tranquille et remercions Pascal car se ne fut pas une partie de plaisir pour lui entre l’orage et les cris des enfants se disputant à l’arrière.

On arrive donc en fin de journée à notre hôtel (là aussi on peut remercier Anne et Pascal car il est vraiment top) ou nous allons nous poser quelques jours en espérant que le temps s’améliore…

Départ vers 11H au lieu des 10h prévu à la base mais ça on y est habitué !

Aujourd’hui on regagne la capitale Vientiane pour dans un premier temps voir à quoi cela ressemble, puis prendre un vol direction Kuala Lumpur (Malaisie) y rejoindre Anne et Pascal (la mère et le beau père de Maxime).

Le trajet devrait être de la rigolade, (même si on a appris à être méfiant avec les transports au Laos) avec seulement 200 kilomètres pour environ 4 heures de route.

Et pour une fois, le plan se déroule sans accrocs, Tom est même déçu d’être déjà arrivé.
-« Moi je voulais rester plus longtemps dans le bus et y dormir comme la dernière fois !! ».

On rencontre également un couple de Belges qui voyage avec leurs deux filles et regagnons ensemble le centre ville de Vientiane.

On a réservé une chambre la vieille via Internet et bonne surprise c’est pas mal du tout.

(Vu de la chambre sur le marché de nuit)

Situé en plein cœur de la ville en bordure du Mékong face à la jetée piétonne ou les sportifs du dimanche viennent y faire leur footing, du vélo, du skate et les moins sportifs y boires des bières (autre sport national).

La mauvaise surprise c’est qu’elle n’est disponible que pour une nuit car avec le nouvel an Chinois, un groupe a réservé la moitié de l’hôtel.

Il va falloir refaire les sacs aussitôt après les avoir défait pour la plus grande joie de Delphine, car mine de rien c’est une sacrée organisation pour y rentrer les affaires à chaque fois.

Il faut donc partir à la recherche d’une nouvelle chambre pour le lendemain.

Notre première impression sur Vientiane c’est que c’est relativement calme pour une capitale.

(le Mékong en saison séche)

(Statue du roi Anouvong)

(les grenouilles vivantes au marché)

On est loin de l’agitation et de la circulation de Bangkok ou Phnom Penh.

On y croise quelques signes de  « modernité » (les premiers depuis notre arrivée au Laos !!) même si on y fait vite le tour surtout pour une capitale.

On est également ralenti dans nos visites et dans notre découverte de la ville par Maxime qui subit une grosse rage de dents et qui attend impatiemment l’arrivée en Malaisie pour y être soigné.

En attendant il essaye de souffrir en silence sans pénaliser le reste de la famille.

On visite un marché (peut être le 20 ème depuis qu’on est en Asie), passons devant les principaux temples et monuments, et terminons par une aire de jeux pour enfants que Tom et Clara puissent s’amuser avec des petits Laossiens.

La misère et la pauvreté sont plus visibles que dans les autres villes du Laos visitées même si en règle générale on l’a beaucoup plus ressenti au Cambodge.

Pour faire un premier bilan du Pays : on avait entendu et lu tellement de bien sur ce Pays qu’on a été un peu déçu.

La diversité des paysages est certes magnifique avec ses espaces verts, ses montagnes, ses cascades et lagons, ses nombreux temples et monuments, le Mékong et ses affluents ou la vie est à des années lumières de notre mode de vie, et tous ses endroits et villages authentiques visités.

Mais le rapport avec les Laossiens a été plus mitigé.

Même si on fait de belles rencontres, on a trouvé (à titre de comparaison avec la Thaïlande et le Cambodge) les locaux beaucoup plus renfermés et moins souriants.

On a même eu a plusieurs reprises le sentiment de les faire ch…

Peut être que le tourisme de masse qui est en train de s’y installer en énerve beaucoup (même s’il contribue  à les faire vivre).

On a eu plusieurs expériences ou ont est rentré dans un bureau pour y réserver une sortie ou des billets de bus sans que la personne derrière le guichet ne lève la tête ou nous adresse la parole.

Ils vous distribuent un dépliant ou tout est marqué et si vous avez des questions, ils continuent de jouer sur leurs téléphones en vous faisant signe de relire le dépliant.

Peut-être est ce le hasard des rencontres, peut-être que l’on avait trop idéalisé le Pays, en tout cas même si on en gardera un souvenir positif du Laos, on est plus réservé sur les Laossiens avec qui il a souvent été difficile de briser la glace même si on le répète on a quand même fait de formidables rencontres.

Comme quoi même lorsque l’on voyage toute interprétation reste subjective en fonction de l’humeur du jour, des personnes rencontrées, des péripéties,…

Les deux n’auront pas forcement la même vision de la ville et de l’hôtel alors que ce sont pourtant les mêmes.

Ceci explique peut être en partie qu’on ne se retrouve pas forcément dans les récits que l’on a lu des voyageurs sur le Laos.

(Tom a voulu faire "un tatouage comme Tonton Hugues")

Départ vers 9h00 pour Vang Vieng en bus une nouvelle fois pour environ 300 kilomètres et 6 heures annoncées.

Cela devrait donc être de la rigolade.

Chose assez exceptionnel, on part à l’heure et le bus n’est pas trop blindé (enfin il est plein mais pas en surcharge).

La route se passe dans le calme avec Clara et Delphine qui dorment, Tom qui joue à sa console et Maxime qui regarde la route.

Heureusement pour nous les enfants adorent prendre le bus car ils peuvent jouer à la console, regarder des dessins animés et manger des chips (Le bonheur se résume à peu de chose des fois !).

La route c’est un chemin de montagne avec des virages successifs et surtout des paysages magnifiques.

On traversent quelques patelins, faisons quelques pauses, bref vers 16h00 on approche du but et nous nous réjouissons que cela se soit bien passé avec les enfants car ils sont particulièrement pénibles (pour ne pas dire plus) depuis  2 jours (Clara a même dormi presque 5 heures sur les 7 heures de route).
Problème une odeur de cramer commence à inquiéter les passagers, on s’arrête verdict les freins viennent de nous lâcher.

Comme bien sur le chauffeur n’a pas les pièces pour les réparer, il emprunte un scooter et multiplie les allers retours car les pièces qu’il ramène au fur et à mesure ne vont pas.

La scène dure et certains passagers commencent à craquer, certains tentent le stop puis  décident d’abandonner le bus pour prendre un Tuk Tuk.

Pour les plus patients dont nous un apéro s’improvise.

C’est finalement au bout de plus de 2 heures que l’on repart avec à priori des freins qui doivent fonctionner, enfin on l’espère.

Il ne reste plus qu’environ 1H30 de route mais il fait maintenant nuit et l’apéro a provoqué chez certains des envies de s’arrêter pour vidanger !!!

On arrive donc finalement à notre chambre réservée la veille sur internet (pour le coup on a bien fait) vers 20h30.

En résumé on a mis presque 12 heures pour faire environ 300 kilomètres.

C’est aussi ça le Laos !!!

La ville de Vang Vieng est connue pour ses paysages enchanteurs (on la surnomme d’ailleurs « la Baie d’Along ») mais surtout depuis quelques années pour être devenue un repère de teuffeurs.

Dès notre arrivée la réputation se confirme, la ville est envahie de jeunes routards du monde entier.

Pour ceux qu’ils l’ont vu il y a eu il y a presque 1 an un reportage sur M6 (enquête exclusive si ma mémoire est bonne) montrant les deux principales activités ici, le tubbing et la fête.

 (pour un apperçu des bringues à Vang Vieng copier le lien:

http://www.youtube.com/watch?v=A7RvYCRJmAQ

Pour notre premier restaurant, la tendance se confirme.

Il y a deux cartes une pour les pizzas, burgers et plats Laos.

Une pour les champignons magiques, les herbes parfumées ou l’opium.

On croise donc beaucoup de jeunes la démarche titubante et le corps recouvert de dessins au marqueur.

C’est un peu l’esprit Spring Break et on ne se sent presque plus au Laos.

Le lendemain Maxime part à la recherche d’un autre Guest house et revient avec une bonne adresse de bungalow face à la rivière où nous élirons domicile pendant quelques jours.

Pour faire une petite coupure et ne pas faire le trajet jusqu’au Laos d’une traite on a trouvé un intermédiaire :

Dans un premier temps on va faire Chiang Mai- Chiang Khong à la frontière Thaïlandaise y passer une nuit puis Chiang Khong – Luang Prabang (Laos).

Pour la première étape, un mini-bus vient nous chercher à l’hôtel vers 10 heures et la bonne nouvelle on est les premiers à monter donc on s’installe un peu comme on veut. On fait la tournée des Guest-house et finissons avec à bord : 3 Allemands, un couple d’Australiens et un couple de Suisses qui voyagent pendant 5 mois en Asie que l’on avait rencontré la veille aux cascades.

Le trajet se passe paisiblement dans la bonne humeur avec dessins animés pour Clara qui doit en être à son 50 ème visionnage de Bambi (mais ne veut pas en voir d’autres), DS pour Tom, et sieste pour Delphine. Quelques pauses toilette, une pause repas et une visite du temple blanc «Wat Rong Khun « prés de Chiang Rai.

On arrive donc vers 16h comme convenu à Chiang Khong et nous installons dans un hôtel pour y passer une nuit. On réserve également un bus VIP (comme il l’appel) pour rejoindre le Laos le lendemain.

Notre hôtel est situé en bordure du Mékong et de notre chambre on a vu sur le Laos qui est à une 50 ène de mètres sur l’autre rive.

      (Vue de notre chambre sur le Laos)

Chiang Khong est une petite ville paisible qui ne présente pas beaucoup d’intérêt si ce n’est d’être un point de sortie du pays. On passe donc la soirée tranquille à l’hôtel.

On a une superbe vue du restaurant et on se sent un peu seul au monde avant qu’un groupe de Bikers de je ne sais quelle bande s’installe juste à coté de nous.

Beaucoup de motards s’organisent en effet des trips au Laos. Le jour du départ on se demande comment le programme que l’on nous a vendu va être réalisable.

Pour info :

-Rendez vous à un hôtel proche du notre à 15h30 pour passer la frontière côté Thai (d’après les guides il y en a pour 1h de formalités) traversé du Mékong en ferry, re-formalités douanières côté Laossien, navette jusqu’à la gare routière pour un départ du bus à 17 Heures.

Ca nous paraît difficile niveau timing mais l’organisateur à l’air si confiant…

Le problème c’est qu’à 16h on a toujours pas décollé, l’organisateur toujours avec le sourire nous dit qu’il attends 4 passagers de Chiang Mai pour que l’on embarque tous ensemble.

On lui met un ultime coup de pression et il finit par nous apeller un Tuk Tuk pour regagner la frontière. Donc à partir de la c’est starting block, les enfants choisissant bien leur moment pour être exécrable et ne rien écouter on hésite à les laisser sur place (humour !! quoi que … )

      (Traversée du Mekong avec nos sacs à l'avant)

      (Traversée des camions citernes)

Ca y est on est au Laos mais il est 5 heures et on est toujours pas à la gare routière ! On est rejoint par 4 blondes d’un pays Scandinave dans le même cas que nous.

Vers 17h30 on arrive sur un terrain vague ou un bus nous attend pour partir. Le temps de charger poussettes et sacs, on monte dans un bus déjà archi blindé.

On a pourtant réservé 4 sièges mais apparemment victime de surbooking puisque 3 personnes on une place au numéro 19 comme nous. Après un bon quart d’heure de négociation et de prise de tête général le bus démarre les portes encore ouvertes.

C’est un peu l’anarchie pour décrire l’atmosphère, les touristes ont des places assises réservées et les Laossiens qui rentrent au bled sont dans l’aller soit par terre soit sur des sièges plastiques. Delphine remporte la palme de la malchance : derrière elle un couple de Hollandais avoisinant les 2 mètres et qui refusent qu’elle incline son siège (elle les aura à l’usure par coup de vice), un Laossien qui la prend comme oreiller pendant les premières heures et qui hurle à son portable toute les 30 minutes.

      (Delphine et son "copain" sur son épaule)

Certaines femmes sont debout au milieu de l’allée en train d’allaiter des nourrissons. On vous passe les éternelles odeures et vomis !!

On a encore eu une pensée pour Maryline lorsque l’on a pris le train au Maroc !!

      (Un aperçu du bus lors d'une pause (ce qui explique le peu de monde))

Enfin la première partie du trajet est un calvaire pourtant la route est en bonne état. Au bout d’une heure de route, il fait nuit et on est dans l’obscurité totale.

On fait quelques pauses pipi assez comiques avec le bus qui s’arrête au milieu de la route et les filles qui s’alignent en brochette pour faire leurs affaires les une à côté des autres. Cela valait la photo mais on n’a pas osé !!

Vers 23 heures le colocataire de Delphine descend enfin pour son plus grand soulagement.

Par contre la route n’est plus du tout une route mais un chemin de cailloux aux virages successifs. Pendant 13 heures de bus on ne traverse quasiment aucune ville, seul quelques habitations en bois par ci par là.

Drôle de sensation, on se croirait davantage dans des villages retirés d’Afrique noire.

On arrive finalement à peu prés à l’heure et regagnons un Guest House que l’on va vite quitter également. Il a l’air de faire beaucoup plus froid ici et on sortira même nos manteaux pour la première fois depuis que l’on a quitté la France.

On remercie les enfants qui ont été mignons car cela aurait pu vite virer au calvaire et le chauffeur qui nous a amené sain et sauf (vu les quelques accidents vus sur la route !!)

Malgré tout Delphine n’a pas super bien dormi (Maxime a plus l’habitude avec les heures de bus accumulés pour supporter les Girondins) donc la journée nous servira au repos et à trouver un meilleur hôtel.

On en profite pour souhaiter un Joyeux anniversaire à Cinthia. « Fête ca dignement dans le froid Stéphanois !! ».

Les jours défilent à une vitesse ici !!. L’atmosphère est tellement paisible dans cette ville !

Depuis notre dernier article, on s’est pas mal posé.

Dans un premier temps, on a cru que Maxime avait attrapé le Palu avec des montées de températures et une session de plus de 12 heures de sommeil.

Heureusement fausse alerte, il sera sur pieds le lendemain.

Nos journées étaient donc plutôt cool.

On est allé au Night Bazar. C’est une immense avenue avec le soir venu, pleins de stands de vêtements, de chaussures, de gadgets ou souvenirs, d’artisanat local, …

      (Night Bazar)

C’est un quartier très animé de Chiang Mai, avec une place remplie de restaurants en tout genre avec quelques spectacles de rue et Cabaret en plein air.

On a également passé une journée avec un chauffeur de Tuk Tuk pour qu’il nous fasse découvrir les alentours de Chiang Mai.

Mais grosse incompréhension, il nous fait faire le tour des « attrapes touristes» du coin avec au programme : Show de tigres, Show de crocodiles, Show de serpents, Show de singes, visite d’une ferme de fleurs,…

On lui fait vite comprendre que l’on ne compte pas payer à chaque fois pour voir cela mais devant la pression des enfants  on craquera pour 2 (Delphine subissant le Show des serpents et Maxime celui des crocodiles…)

Au passage ces spectacles sont vraiment limites, les animaux ont l’air défoncés et les touristes viennent se prendre en photo, couchés sur un tigre ou tirant les crocodiles par la queue…

Une fois de plus on l’a surtout fait pour faire plaisir à Tom et Clara, et cela marche !

On est ensuite allé à « Mae Sa Waterfalls  ».

La cascade est intégrée à un parc national.

Cela ressemble un peu à une course d’orientation avec au fur et à mesure où l’on grimpe, des panneaux indiquant à quel niveau on se situe sur 10 étapes.

(Une Thaie en pleine seance de Yoga..)

Quelques sessions photos et baignade (qui passe bien au vue de la chaleur) plus tard, puis retour à l’hôtel pour un nouvel apéro/restau/apéro/Dodo.

On a passé pas mal de temps à savoir comment rejoindre le Laos.

Et là, deux options se détachent :

18 heures de Bus annoncées, donc au final surement 20 ou 22 heures dans la réalité.

Ou

3  Jours avec alternance de Van/Bus et Bateau sur le Mékong.

Pour un prix à peu prés similaire.

Affaire à suivre.