Pas de nouvelles depuis quelques jours car l’emploi du temps a été chargé et notre itinéraire a beaucoup changé.

A notre arrivée sur Patong on a pas mal galéré pour trouver un guest house disponible pour notre budget.

Phuket entre Noel et le 1 er de l’an c’est archi complet ou super cher.

Enormément de touristes, des Russes, des Chinois, des Américains ou des Anglais ,sans faire de stéréotypes beaucoup de garçons tatoués de la tête au pieds et aux corps bodybuildés venus faire la fête ou de vieux occidentaux bedonnant qui s’affichent avec des beautés Thais.

On a finalement trouvé un petit Guest House sympa tenu par un club de plongée à petit prix le Andaman House.

Seul inconvénient comme on n’a pas réservé, on saura au jour le jour si on peut rester pour le lendemain et devront changer de chambres à chaque fois.

Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Patong, c’est l’endroit « chaud » de Phuket, le paradis de la bringue !! C’est un endroit surtout fréquenté pour la plage, le shopping  et les bars à filles.

On se contentera nous de la plage et d’acheter quelques affaires manquantes (disque dur, tondeuse,..) et de renouveler notre garde robe qui commence à souffrir.

Maxime tente lui de louer un scooter pour aller assister à un match opposant le Fc Phuket à une équipe de la banlieue de Bangkok à une 30 de kilomètres de Patong.

Seul problème il apprend en chemin que le match est délocalisé et à huit clos car une semaine avant l’arbitre à été pris à parti par des joueurs et supporters et a finit avec le nez cassé. Pas de chance pour lui ni pour Maxime qui  voulait rencontrer les ultras Phuket.

L’autre principale raison pour laquelle on a choisit Patong c’est pour y fêter le réveillon et là on ne sera pas déçu.

Même si avec Tom et Clara on se doutait que l’on n’allait pas  finir en after jusqu‘à 7 heures du matin, on voulait quand même passer une bonne soirée pour le passage en 2012.

Improvisation avec un départ vers 20h30 sur Bangla Road (avenue principale avec bars et boites de nuits) puis direction la plage.

Comment décrire la scène : sur tout le front de mers (qui s’étend sur plusieurs kilomètres)  pleins de stands de nourritures et boissons. Grillades de brochettes ou fruits de mers, plats Thais,, cocktails au verre ou au saut ,bières, alcools,…

Sur la plage, plusieurs scènes avec les meilleurs Dj’s du pays, jeux de lumières,…

Mais le plus impressionnant : des feux d’artifices sont tirés en continus de façon anarchique dans tous les coins et ce de 20h00 jusqu’au petit matin.

Des milliers de lampions volent dans le ciel.

Il y a une foule impressionnante et des bouchons (à pieds puisque la rue est piétonne pour l’occasion) se forment.

Au fil des minutes l’ambiance est de plus en plus festive et les sketchs de plus en plus nombreux.

Tous les stands passent leurs propres musiques ce qui donne un mélange assez inaudible.

Pour les 12 coups de minuits les gens s’entassent sur la plage pour un immense feu d’artifice cette fois ci officiel. Ca s’embrasse, ca danse, ca picole, ca se baigne !!

Tom et Clara s’en donnent à cœur joie sans ressentir la fatigue.

On rentre malgré tout vers 2h car on se lève tôt le lendemain et terminons la soirée à l’hôtel une fois les enfants couchés.

Pour résumer on parle souvent de la fête de la bière à Munich, ou des ferias comme les plus grosses fêtes au monde mais le nouvel an à Patong c’est pas mal non plus !

Même si on n’a pas pu en profiter à 100% avec les enfants on a quand même eu un bon aperçu et quand on s’est imaginé ici avec toute notre équipe de bringueur laissé à Bordeaux ………………

Une autre conséquence de l’invasion touristique de l’île est que l’on devait partir sur Bangkok en bus le 1 er au soir et que l’on a dut y renoncer.

En moyenne il y a une dizaine de bus qui partent tous les jours pour relier Phuket à la Capitale pour 12 heures de route.

On s’y prend la veille pour le lendemain pour la réservation mais forcément plus de place.

Quelles options s’offrent alors à nous : soit attendre le prochain bus dispo (pas avant une semaine !),  soit un taxi privé (aussi cher que l’avion), soit un avion (mais plus de place non plus).

Comme on voulait vraiment profiter du Nord de la Thaïlande et du Laos, on décide de rejoindre directement Chiang Mai en avion.

Le budget n’est certes pas le même mais tant pis vu que Maxime a encore été payé ce mois-ci (merci les Pages Jaunes) on réserve les billets après avoir, là aussi, bien galéré sur le net (merci à Audrey pour son aide à distance).

Au rayon galère ce qui nous pendait au nez depuis quelques jours arriva.

A notre réveil la patronne de l’hôtel nous informe qu’il n’y a plus de place pour nous pour le soir même.

Et pas évident de trouver quelque chose de propre, pas cher et disponible un 31 décembre à Phuket.

Avec l’aide de la patronne qui multiplie les appels, on trouve une petite chambre pas mal avec un balcon à la vue imprenable (en même temps on ne doit y passer que quelques heures vu que l’on doit être à l’aéroport à 9h).

Après de courtes minutes de sommeil un taxi vient nous chercher pour nous conduire à l’aéroport.

Mais visiblement le réveillon a été rude pour lui aussi. Maxime assis à ses cotés est obligé de le calmer sur sa conduite et de le tenir éveillé.

On arrive quand même en vie à l’aéroport !!

Décollage pour Chiang Mai et recherche d’hôtel.

Et la re-galère, la chance qui nous suivait depuis le départ nous fuit.

On avait pour habitude de repérer les bonnes adresses d’hôtel sur Internet puis de s’y rendre directement pour négocier les prix.

Sauf que là, le premier choix est complet et le deuxième s’avère en fait ne pas être une bonne adresse.

Tant pis extenué par le manque de sommeil, le voyage et les enfants on y restent pour une nuit et changeront le demain.

Le jour tant attendu par les enfants, avec la venue du Père Noel et surtout des cadeaux !!

Comme on n’a pas trop eu le temps d’acheter quoi que ce soit, Delphine et Maxime louent un scooter pour faire quelques achats pendant que les enfants restent à l’hôtel profiter du mini-club et de la piscine.

Après une heure de route et quelques bricoles achetées, on rentre sous une averse avec nos casques d’équitation qui ne recouvrent que la moitié de la tête !!

Tout le monde se prépare et met sa plus belle tenue pour le réveillon (pour nous le choix est vite fait).

Philippe et Geneviève sortent  Foie Gras et Champagne ramenés de France pour l’occasion avec un apéro qui s’improvise dans la chambre.

Quand on arrive au sapin, à l’accueil de l’hôtel, le Père Noël a déjà déposé les cadeaux des enfants.

Le Père Noel a encore vu juste, des livres (petits formats) et des figurines (style Playmobiles) facile à transporter pour la suite de notre voyage.

Il a même ramené une poupée à Clara, qui avait perdu la sienne dans un bus au Cambodge.

On passe à table avec un buffet de Noël, au menu : Saumons, Huîtres, Dinde, Roti de bœuf, Buche de Noël, fontaine de chocolat,…Que du très très bon !!!

Après de nombreux allers retours pour re-remplir l’assiette et essayer de tout goûter, direction la salle de jeux de l’hôtel.

Même si Noel n’est pas une fête très répandue en Asie, le personnel de l’hôtel a très bien joué le jeu avec décoration, sapin, tenue vestimentaire, chant de noël, …

Des enfants d’une chorale viendront même nous fredonner des classiques de Noel.

Fin de soirée sportive pour digérer avec petit tournoi de Billard, Baby foot, Ping Pong, Air Hockey et une session Skype, pour envoyer le bonjour  à ceux avec qui on passe d’habitude les fêtes.

Réveil difficile le lendemain, mais alors que l’on descend déjeuner, tous les enfants de l’hôtel sont en route pour le sapin.

Tom et Clara se joignent à eux  et après quelques minutes d’attente arrive le Père Noel version Bruce Lee (on s’est posé la question si ce n’était pas le prof de Boxe de Maxime et son père !)

Distribution de cadeaux mais Tom nous confie :

-« Ce n’est pas le vrai Père Noel, il a une fausse barbe et il est Chinois » .

C’est vrai que la ressemblance n’est pas frappante !!

Journée repos avec footing sur la plage pour certains, massages pour d’autres et baignade pour tous le monde puis départ pour le Phuket Fantasea.

(Mini Club de l'hôtel)

Le parc se situe à Kamala beach que nous connaissons bien puisqu’on y avait déjà passé des vacances.

Du coup, petite visite guidée des lieux pour montrer le site au reste de la famille et apéro sur la plage puis direction le parc.

C’est un parc d’attraction/buffet/spectacle un peu inspiré des concepts Américains mais sur le thème de la culture Thai.

Au premier à bord cela fait un peu usine à touristes au pays de Mickey mais le show mérite le détour (plus que le  buffet !!)

Un décor féerique, des centaines d’acteurs avec de superbes costumes, de la musique, de la pyrotechnique, de la magie, de la danse, des animaux,…

Tout le monde sort content. Surtout que les places étaient offertes grâce à notre participation au Timeshare.

Pas de photos car des vigiles confisquent les appareils à l’entrée pour pouvoir revendre les leurs plus chères.

Malgré un tour de passe passe pour garder les nôtres on ne pourra pas s’en servir !!

Retour à l'hôtel en navette.

Quoi de neuf pour nous ces jours ci à Siem Reap ?

Notre petite vie suit son cours. On commence à bien s’adapter à la vie Cambodgienne.

Les enfants maîtrisent quelques mots basiques de Cambodgien « Bonjour, Merci, Au revoir,… » Et les sortent à toutes les sauces pour le plus grand bonheur des locaux.

Dans tous les endroits ou on passe on est super bien accueilli. Malgré la misère apparente le peuple Cambodgien est d’une extrême gentillesse.

Un exemple flagrant, il y a beaucoup de mendicité, des mères qui demandent de l’argent pour nourrir leurs bébés accrochés dans le dos, des enfants qui vendent des bibelots à tous les coins de rue, des victimes des mines avec des jambes ou bras en moins,… et il est impossible pour nous de donner à tous.

Même si on essaye un max d’aider comme on peut (on s’est déjà allégé d’une partie de la trousse à pharmacie) on remarque que même des gens qui n’ont rien nous offre des barrettes pour Clara, des jeux pour enfants,…

Tom a voulu faire une bonne action en donnant un jouet :

-« Papa Maman j’ai donné un jeu à un petit enfant pauvre qui n’avait pas d’argent ».

On lui dit que c’est bien mais quand il nous le montre du doigt c’était en fait un petit Japonais blindé en train de jouer à l’Ipad. Ca partez d’un bon sentiment quand même, malgré que le jeu était celui de sa sœur !!!

Tom et Clara ont une sacrée côte ici, et on nous arrête toutes les 2 minutes pour nous demander leurs âges, leurs prénoms ou pour les prendre en photos.

L’autre soir à « Pub Street » nom de la rue ou se trouve bars et boites, il y avait un groupe qui jouait dehors, les petits se sont mis à danser et ont provoqué un attroupement autour de nous avec des gens qui filmez ou les prenez en photo.

Au final il y avait plus de monde pour les applaudir que pour regarder les musicos !

(Clara et Tom qui enflamment la rue...)

On a également était voir un spectacle de danse khmère joué par des enfants d’une école défavorisée qui se terminera avec le public sur scène. Tom et Clara toujours à bloc s’en donne à cœur joie.

Comme le répète souvent Tom :

-« On a encore bien fait la bringue là !! »

      (spectacle Khmère)

Pour ne pas rester sur un échec et pour rentabiliser notre pass, on est retourné faire une journée visite de temple.

Pas plus de succès que la première fois. Même si on reconnaît leurs beautés on a du mal à s’y passionner.

      (groupe d'écolier, rentrant de l'école à qui on a donné des stylos, ils étaient super heureux...)

Une chose à laquelle on a pris goût par contre c’est bien les massages. On a initié les petits.

Si Clara n’est pas très patiente, Tom est comme on dirait chez nous gros, gros fan !!

Pour faire un premier petit bilan sur le Pays, plus que l’aspect culturel, c’est surtout l’aspect humain qui nous a touché.

Un peuple encore marqué par l’histoire tragique qu’il a subit, en reconstruction, beaucoup de pauvreté, mais pourtant très ouvert.

Même en traversant les campagnes reculées, les zones « chaudes» en centre ville, ou  les quartiers routards à aucun moment nous n’avons ressenti de sentiment d’insécurité (à part peut être quand on essayé de traversé la route).

L’aspect mendicité ou racolage peut parfois être lourd, mais quand on s’intéresse à l’histoire de chacun on en comprend le pourquoi.

Là ou le touriste négocie pour économiser quelques centimes d’euros, le Cambodgien tente lui d’assurer le repas du foyer.

Ce qui nous amène le plus à réfléchir c’est qu’à aucun moment ils ne se plaignent sur leurs conditions et gardent en permanence un sourire figé déconcertant.

Réveil matinal pour aller visiter les temples d’Angkor ( et encore certains partent vers 4h30 du matin pour aller voir le levé du soleil !).

Vers 8 h30 Vung notre chauffeur de Tuk-Tuk qui va nous accompagner pour la journée passe nous prendre à l’hôtel. Il parle Cambodgien, Allemand, Anglais, et Français.

Angkor est connu dans le monde entier pour ses temples, et représente une fierté nationale pour les Cambodgiens.

C’est le principal attrait touristique du pays et tous les jours des milliers de visiteurs viennent contempler les nombreux temples.

Certains y consacrent plus d’une semaine et à la lecture des guides ce n’est apparemment pas assez pour tout voir.

Etant donné que nous ne sommes pas de grands amateurs d’art et avons du mal à nous enthousiasmer devant des monuments bien que mythiques, nous sommes assez sceptiques mais prenons quand même un pass 3 jours (qui nous coûtes au passage 80 $).

Apparemment c’est un sacrilège de venir, ici, sans avoir vu les fameux temples.

Mais rapidement la journée tourne au fiasco.

Déjà il fait super chaud (presque 34 °),  on ne peut pas amener la poussette donc on passera la plus part du temps avec Clara dans les bras, les enfants déconnecte au bout de 30 minutes et ne veulent plus voir de temple (on en est encore au premier le Angkor Wat).

Après, c’est vrai que c’est magnifique et très bien réalisé mais  c’est vrai que la visite devient rapidement répétitive. Des cailloux, des ruines, des temples  puis encore des temples,…

On se fait recaler du deuxième car Delphine a un décolleté non autorisé, du troisième car il est interdit au moins de 12 ans.

On marche des kilomètres sous la chaleur avec Clara un coup sur les épaules un coup dans les bras et avec les enfants qui en ont de plus en plus marre.

On survole quand même les principaux temples (ceux qui à priori, il ne faut absolument pas rater) à savoir :Bayon, Angkor Thom, Baphuon,...

(Tenues traditionnelles Khmères)

La foule de touristes est impressionnante avec  beaucoup de Japonais, Coréens, Européens mais aussi beaucoup de Cambodgiens.

Clara fatigue et chute sur … un caillou forcement !! et s’ouvre la lèvre.

On craque définitivement et rentrons à l’hôtel.

Et dire que l’on a pris un pass pour 3 jours …. !!!!

Au niveau des points positifs, Vung notre chauffeur que les petits appelle Rocky on ne sait pas pourquoi est top. Il va rester avec nous pour notre séjour sur Siem Reap.

(Vung alias "Rocky" notre chauffeur de Tuk-tuk)

La lèvre de Clara, bien que gonflée, n’est pas trop ouverte.

Restaurant /Barbecue le soir, avec viandes et poissons exposés. On choisi nos  plats et ils les font griller devant nous.

On mange ça en pleine rue à coté d’un groupe de Japonais qui font un concours de cul sec et au milieu des enfants de la rue qui eux font le tour des tables pour récolter le gaspillage des touristes (ou même curer les os de poulet à peine fini  nos assiettes), une belle leçon de vie pour Clara et Tom qui gaspille souvent.

(Apéro fish massage)

(Session massage pour les enfants)

Une fois sur Battambang qu’est ce que l’on fait ?

C’est vrai que ce n‘est pas une ville ou on avait prévu de s’arrêter (on décide un peu au jour le jour des endroits à faire) et on ne connaît pas grand chose sur ses attraits.

En feuilletant un guide de voyage on y apprend que c’est la deuxième plus grande ville du Cambodge et que l’on y fait pourtant vite le tour.

On choisit donc d’appeler Philey un chauffeur de Tuk-Tuk avec qui on avait sympathisé la veille et on lui laisse carte blanche pour nous faire découvrir sa ville.

Ce dernier une 60e d’années parle Anglais, un peu Français et regorge d’anecdotes sur le Pays et son histoire.

Son premier réflexe est de nous amener hors de la ville, au cœur de la campagne Cambodgienne, sur des routes pas forcément fréquentées par les touristes pour notre plus grand bonheur.

On fait quand même une halte dans ce qu’il appelle « une ferme aux crocodiles » mais qui est ni plus ni moins un élevage clandestin, destiné à la revente avec plus de 600 crocodiles entassés les uns sur les autres.

La propriétaire nous explique qu’ils sont revendus à peu prés 500 € pièce au Vietnam soit pour la peau soit pour être mangés.

Quand on pénètre enfin dans la campagne, gros choc culturel !

Le Cambodge est surnommé « Le Pays du sourire » et on comprend pourquoi.

On y voit la misère de très prés, beaucoup vivent dans des cabanes de fortune certaines même sans électricité, des chiens errants, des poules squelettiques,.. et pourtant tous ont le sourire et nous accueillent à merveille.

Il faut dire que Clara est une bonne ambassadrice, avec ses cheveux et yeux clairs chose qu’ils n’ont pas l’habitude de voir, tous les habitants poussent des cris en la voyant, lui pincent les joues,…

On fait une pause dans la pampa voir des amis à notre chauffeur, ils sont une vingtaine assis autour d’une table et parient sur des combats de combattants (les poissons).

D’après notre chauffeur un combat peut durer jusqu’à 3 h et ils y passent leurs journées.

Ce n’est pourtant pas passionnant car ça manque un peu d’action.

Tom et Clara repartiront chacun avec 2 combattants dans une bouteille minérale de 50 cl  ce qui nous permettra de réorganiser des combats à notre retour à l’hôtel.

Bref, la ballade est super agréable, on s’arrête à droite à gauche au gré des rencontres et notre passage est salué par tous.

On enchaine ensuite avec le Bamboo Train. C’est un système ferroviaire certainement unique au monde.

Composé d’un plateau d’environ 3 mètres de long recouvert de lattes en bambou et posé sur 4 roues, il sert à la base aux transports de marchandises.

Mais son originalité en fait maintenant une attraction plus touristique.

Alimenté par un moteur à essence, il doit frôler le 25 km/h et lorsque 2 « wagons »  arrivent face à face (puisqu’il n’y a qu’un rail), tout le monde descend pour démonter l’appareil et laisser passer l’autre.

On se rend par la suite au Phare Ponleu Selpak une association de type ONG regroupant beaucoup de bénévoles venus du monde entier avec notamment beaucoup de Français.

C’est une structure assez impressionnante car tous les jours PPS accueille plus de 1 400 enfants.

Ils ont 2 missions essentielles :

-Permettre l’accession des enfants à des conditions de vies améliorées à travers la mise en valeur de leurs capacités culturelles, artistiques, éducationnelles et sociales.

-Promouvoir la culture et l’art Cambodgien au niveau national et international.

On y retrouve donc tous les jours des cours de théâtre, cirques, jonglages, musique, activités graphiques,…avec un niveau assez impressionnant dans chacune des disciplines.

Une école publique est présente au sein du camp.

Un bar et restaurant tenu par des adhérents. Des représentations ouvertes au public presque tous les soirs.

On a loupé à deux jours prés un grand festival qui apparemment à mobilisé 3 000 personnes par jour.

On laissera les enfants une partie de l’après midi à l’école de cirque pendant que l’on visite la structure et revenons le soir boire l’apéro avec des Françaises vivant sur le camps et des Cambodgiens.

Puis représentation sous un chapiteau avec un spectacle type art de rue avec acrobatie, jonglage, musique.

Un show super bien rodé qui mérite à être connu ponctué par un discours de présentation de l’asso. avec photos et films à l’appui ainsi que la mise en avant de leurs plus belles réussites ( 2 enfants qui intègrent le cirque le plus prestigieux au monde au Canada, une troupe actuellement en tournée en Europe, un orphelin qui va rejoindre prochainement l’Ecole des Beaux Arts de Nantes,…).