Un compte rendu donc d’un weekend à Buenos Aires.

Maxime est partit acheter le journal pour voir à quel match il irait pendant que Delphine et les enfants vont rejoindre Monica pour partir se balader.

Ce sera destination Plaza Francia dans le quartier de Recoletta.

Déjeuner en terrasse sous le soleil ou des centaines de badauds profitaient du beau temps allongés dans l’herbe.

Puis après midi shopping même si le peu de place qu’ils nous restent dans les valises freinent nos pulsions d’achat !! On hésite presque à acheter une 4 ème valises !!!!!

Maxime de son côté se fait une petite journée football comme il les aime.

Dans un premier temps, tentative pour aller voir River Plate - Almirante Brown mais impossible d’avoir de place car les 2 virages sont fermés en raison de la mort d’un supporter le weekend précèdent poignardé dans la tribune.

Il se dirige finalement à quelques kilomètres de là assister à la rencontre Atlante- Huracan décisive cette fois-ci pour ne pas descendre en 3 ème division.

Bon petit match à l’ancienne dans une ambiance assez tendue avec au final les locaux qui perdent et descendent donc…

A noter que Huracan qui n’avait plus rien à jouer à mobiliser quand même 3 000 Hinchas preuve de la folie que suscite le football ici.

Il y tellement de clubs à Buenos Aires qu’en sortant du stade on peut croiser dans le métro des fans de plusieurs équipes sortant tous de leurs matchs respectifs.

C’est ce qui se produira avec un défilé de klaxons et de maillots de River qui eux fêtent leur remonté en 1 ère division.

Puis direction un pub pour assister au match entre l’équipe de France et l’Espagne, et enfin retour à la maison pour garder les enfants car ce soir c’est les dames qui se font une petite viré pour aller voir les stripteaseurs Argentins.

Après avoir revêtit les tenues de soirée et pris un petit apéro à la maison direction le golden un club réservé aux filles ou la majorité des danseurs sont profs de sport à la salle de fitness de Monica.

Enfin cela valait le coup d’oeil mais désolais les filles les appareils photos étaient proscrits car tout ce qui se passe à l’intérieur doit rester à l’intérieur…

Le lendemain matin, Omar et Monica passent nous chercher pour passer la journée au Tigre.

En chemin Omar nous montre d’abord le quartier bidonville juste à la sortie de la ville et nous longeons le Rio de Palta (un des plus large au monde à tel point qu’on dirait l’océan),…

Puis nous arrivons au Delta del Tigre, un peu à l’écart de l’agitation du centre de Buenos Aires, on la surnomme la Venise Verte.

A seulement une heure au nord de Buenos Aires, c’est un lieu enchanteur aux mille et un canaux où il fait bon vivre.

Pas de voitures, peu d’électricité et des "lanchas" (transports publics fluviaux) qui se traînent paresseusement au fil de l'eau, tout cela fait de cette petite ville un véritable havre de paix.

De jolies petites maisons traditionnelles construites sur pilotis, qui jouxtent des maisons d’architecte.

Chaque maison a son propre point d'embarcadère et son propre bateau, il n’y a pas d'arrêt fixe, le conducteur de la lancha s’arrête s’il y a du monde sur le ponton, il vous suffit de lui faire signe.

On attendra d’ailleurs ce dernier plus d’une heure.

Il y a aussi pas mal de monde qui circule en canoë.

Monica nous invite dans un superbe restaurant avec un grand jardin et quelques jeux pour enfants.

On y dégustera encore une fois un énorme morceau de bœuf délicieux avec de bonnes bouteilles de vin rouge.

Le lendemain nous partons visiter un quartier historique de Buenos Aires, La Boca.

C’est un quartier pittoresque et populaire célèbre pour ses façades colorées et ses son côté artistique.

Très fréquenté des touristes, il a souvent mauvaise réputation et beaucoup de gens nous ont mis en garde contre les pickpockets ou les agressions à l'arme blanche.

Et bien on a beaucoup aimé l’ambiance : après s’être baladé prés du port et au travers des rues, on s’est posé en terrasse dans un petit restaurant.

On a pu assister à des représentations de Tango et Tom s’’est même levé spontanément pour aller sur scène avec une très belle danseuse.

Puis discuté avec nos voisins de table venus eux du Brésil, car ce quartier bien que très pauvre attire beaucoup de touristes.

On passera donc l’après midi a arpenter les rues jusqu’au mythique stade de Boca Junior « la Bombonera » et achèterons quelques bricoles dans les nombreuses boutiques aux couleurs du club.

On assistera pour l’anecdote à une tentative pour forcer les guichets du stade à coup de barrière de quelques supporters afin de récupérer des places pour la finale qui a lieu dans quelques jours.

On se rend compte également que dés que l’on sort des avenues touristiques l’ambiance est beaucoup plus coupe gorge et que la pauvreté est  importante.

Pas facile de faire taire Tom et Clara afin de passer discret dans ce genre de situation…

Enfin en Argentine, c’était dans notre voyage un des pays qui nous attirait le plus et qui susciter le plus de curiosité.

Cela pour plusieurs points : sa gastronomie, ses matchs de foot pour Maxime, ses Hacienda pour Delphine, ses monuments et paysages, et surtout car c’est là que l’on devait rejoindre Monica et être rejoint par Audrey et Mathieu.

On a donc décidé de poser un peu les sacs et de louer un appartement en plein cœur de Buenos Aires que l’on a réservé pour 1 mois sans trop savoir combien de temps on allait réellement y rester.

Bref de vivre à l’heure Argentine et de se laisser imprégner au mieux de cette culture qui nous fascine.

Première déception c’est que les aléas de la vie font que Audrey la sœur de Maxime est obligée d’annuler son voyage la veille de son départ

On reste un peu sous le choc de la nouvelle et c’est difficile de l’expliquer à Tom et Clara qui l’attendaient de pieds fermes.

L’appartement étant déjà réservé, on s’y installe malgré tout.

Il est idéalement situé, dans la rue Santa Fé une des avenues les plus animées en plein cœur de Buenos Aires.

On retrouve avec grand plaisir Monica qui s’est réinstallée là bas depuis plus de 1 an et passons la soirée à se remémorer des souvenirs, parler de la vie en Argentine,.. autour de bouteilles de Malbec (vin Argentin) et d’Empanadas (autre spécialité Argentine).

On consacrera nos premiers jours aux retrouvailles et à beaucoup dormir.

Comme le répétera  à plusieurs reprises Delphine « Moins on en fait, et moins on a envie d’en faire ! ».

On a également revu la famille de Perpignanais rencontrée à Bali avec qui on avait pas mal de similitudes que ce soit dans l’itinéraire du voyage, l’équipement, et la manière de concevoir ce trip.

Profitant d’avoir un toit  « à nous » on a donc lancé les invitations pour une très bonne soirée se terminant au petit matin mal en point pour certaines…

On se retrouvera tous le lendemain au restaurant, avec mal de tête pour les filles, a savourer un morceau de bœuf réputé en Argentine pour être un des meilleurs au monde.

Puis c’est l’heure des aux revoir avec Christophe, Virginie, Baptiste et Martin qui continue leurs routes vers le Brésil.

En espérant se revoir à Bordeaux ou Perpignan…

Puis un des moments que Maxime attendait plus qu’impatiemment, pouvoir assister à un match de football de l’équipe de Boca Junior dans le mythique stade de la Bombonera.

Et hasard du calendrier, ce n’est pas n’importe quel match mais tout simplement les demi finales aller de la Copa Libertadores.

Bien que cela risque de ne pas intéresser tout le monde, j’y vais quand même de mon petit compte rendu.

Monica grâce à ses relations a réussi à  trouver 2 places, chose quasi impossible car là encore les places sont réservées aux socios.

Le stade compte 49 000 places pour autant de socios . Lizzie la cousine de Damian  en fait partie et est membre de la Barras Bravas groupe ultra phare de Boca.

Nous partons en taxi avec Monica et Lizzie direction le quartier de la Boca ou se trouve le stade.

C’est un quartier chaud de Buenos Aires et encore plus les soirs de match.

On rejoint des amis à Lizzie eux aussi membre de la Barras Bravas. Puis nous nous quittons car eux ont un tifo à installer et que les places qu’à récupérées Monica sont en latérale.

On galère plus de 30 minutes pour trouver la bonne entrée, on croit l’avoir trouvé, passons plusieurs barrages de polices quand un policier en panique nous fait comprendre que l’on est au milieu des supporters Chiliens et qu’en conséquence ce n’est pas du tout la bonne entrée !!

Petite frayeur donc avant de pénétrer à l’intérieur du stade.

Le match n’est que dans 2 heures mais le stade est déjà au ¾ plein et les premiers chants résonnent.

Les supporters Chiliens de L’Universitad sont 4 500 a avoir fait le déplacement et nous sommes situés juste à côté de leur parcage (Moi qui était au milieu d’eux 3 jours avant !!).

L’ambiance est irréelle comme j’avais pu l’imaginer, au coup d’envoi des centaines de papelitos, papiers toilettes, fumigènes, feux d’artifices et 2 voiles dépliés successivement un à la gloire de Boca, l’autre de Maradona.

Dans le stade la ferveur est impressionnante, tout le monde chante et saute sans exception.

Une des devises de Boca est « Mas que un club » est on comprend mieux la signification. Du papi a coté sautant et reprenant les gestuelles au gamin de 5 ans insultant les Chiliens qui jettent leurs fumigènes sur la pelouse, tout le monde est survolté.

La passion du football en Argentine n’est pas qu’un mythe et vaut vraiment le cout d’être vécue.

Clou du spectacle Boca l’emporte 2 à 0 et prend une très bonne option pour la finale.

Je rentre quand à moi avec le sentiment d’avoir réalisé un de mes rêves. Merci Monica

Voilà après cette longue parenthèse (et encore j’aurais pu faire 2 fois plus long) qui a certainement ennuyée les non amateurs de foot voilà nos premiers ressentis sur la ville de Buenos Aires.

On n’est malheureusement pas gâté par le temps puisque depuis notre arrivée il pleut pas mal et qu’il fait à peine 15°.

Autant lorsque l’on est arrivé de l’aéroport on a traversé la misère avec des abris de fortunes, des quartiers style favelas,..

Autant l’hyper centre de Buenos Aires ressemble beaucoup à Paris et  son architecture renvoi à de nombreuses références Européennes.

Les « Portenos » comme on appelle les habitants de Buenos Aires ont souvent des origines Italiennes, Espagnols ou Anglaises.

L’avenue du 9 Juillet considérée comme la plus large avenue au monde est un des symboles de l’indépendance du Pays.

L’obélisque se trouve aussi sur cette avenue.

On constatera aussi que c’est un des lieux de prédilection pour toutes grèves et manifestations qui sont très fréquentes ici. 

Des façades d’immeubles magnifiques réalisés par de grands architectes et énormément de monuments avec de jolies statues.

Le quartier Recoleta est le quartier chic (ou c’est souvent là que sont concentrés les grands événements culturels ) que nous visiterons un dimanche synonyme de jour de marché avec pas mal de stand d’artistes locaux.

Visite du célèbre cimetière de la Recoleta certes très joli mais un peu glauque à notre gôut. De plus ce n’est pas forcément évident de répondre à toutes les questions de Tom sur la mort…

Puis de l’Eglise Nuestra Senora del Pilar .

Le Théatre Colon, considéré comme un des plus beau au monde , est effectivement une merveille architecturale.

Les rues commerçantes comme Florida, avenues de Mayo, ou Lavalle sont des rues piétonnes plus populaires et plus animés avec multitude de restaurants, bars, salles de jeux et magasins.

Voilà, on a flâné, on a visité, on s’est promené, enfin on s’est laissé porté par nos envies pour découvrir la capitale et encore après presqu’une semaine ici on a le sentiment de ne pas avoir vu la moitié de la ville.

 Gôuter avec Monica et Omar et le Dulce de Leche (spécialité Argentine qui ressemble a du Nutella au Caramel

Ces derniers jours n’ont pas été les plus marrants du voyage pour les enfants (surtout pour Tom qui a beaucoup marché) et qui nous réclame à longueur de journée « que l’on fasse des choses pour lui faire plaisir »)

On a également fêté l’anniversaire d’Audrey, sans Audrey, puisque l’on avait réservé une Baby Sitter, donc nous sommes sortis avec Monica et Omar d’abord dans un restau / tapas puis faire la tournée des bars.

Encore une soirée bien sympa qui nous a donné un petit aperçu de Buenos Aires by Night.

Notre court séjour au Chili et l’immensité du pays ne nous permettront  pas de voir grand chose.

Ca fera l’objet d’un autre voyage Inch Allah !!

Du coup exit la Patagonie, le désert d’Atacama,…

On se concentrera sur Santiago, Valparaiso et leurs alentours.

Après avoir rendu les clés de notre appartement nous nous rendons à la gare de bus  pour prendre 4 billets pour Valparaiso et prenons le départ 10 minutes plus tard (Il y a des départs tous les ¼ d’heure).

Le trajet se passe rapidement et paisiblement puisqu’il n’y a que 2 heures de route.

On voulait en profiter pour admirer les paysages mais la fatigue aura raison de nous.

Nous arrivons donc en milieu d’après midi et un taxi nous dépose dans une auberge tenue par 2 mamies très gentilles.

(Notre auberge)

(Vue de l'auberge de jour)

(Vue de l'auberge de nuit)

Pour la petite anecdote nous avons payé plus cher pour faire 5 kilomètres en taxi (10 €) que pour faire 150 kilomètres en bus (6 €).

Valparaiso est la 2 ème plus grande ville du Chili véritable centre culturelle et artistique du pays, avec ses kilomètres de littoral et nombreuses plages.

La ville est conçue de matière assez anarchique avec ses nombreuses collines donnant sur le port.

Pour y accéder il y a une 15 ènes d’ascenseurs placés dans différents endroits stratégiques  qui ressemblent à des téléphériques.

On se baladera donc dans cette agréable ville pendant quelques jours.

C’est véritablement la ville des artistes, connue à travers le poète Pablo Néruda, on y croise de nombreux musiciens, peintres, poètes ou autres artistes de rue (jongleurs,…).

Une autre particularité est que la majorité des façades des maisons sont de couleurs vives ou recouverte de graff.

Et oui ce qui en France est considéré comme un délit est reconnu ici comme une forme d’art à part entière et donne des allures magnifiques à la ville.

On se promènera également dans le quartier étudiant ou les messages revendicatifs fleurissent aussi sur les murs.

Notre pension est située un peu à l’écart du centre ville mais le réseau de transport en commun est hallucinant, il y a une centaine de ligne de bus différentes et partout ou on marche il suffit de faire signe pour qu’un chauffeur s’arrête.

On a d’ailleurs croisé peu de voitures de particuliers les ¾ des véhicules sont soit des bus soit des taxis.

Leur conduite est par contre ultra-sport et à peine à bord il démarre comme des fous furieux avant même que les passagers soient assis.

Les enfants apprécieront moins que nous ces quelques jours à errer dans les rues sans but particulier en rabâchant à longueur de journée des « c’est pas une journée intéressante pour nous !! ».

Tom nous a fait quand même rire en faisant un monologue à sa sœur d’1 heure sans interruption en lui racontant l’organisation de son mariage avec Laly.

Dans les grandes lignes il fera ça à la plage à Hourtin, un jour ou il n’y pas école, mettra son maillot de foot de la Thaïlande invitera famille et amis, nous n’aurons pas le droit de le punir ni lui ni sa sœur et ça sera la bringue!!!

Nous en avons également profité pour goûter aux spécialités culinaires locales avec  le Lomo del pobre,  la Chorillana, ou dégustation de fruits de mers sur le port à observer les otaries jouant à quelques mètres de nous.

Nous nous sommes rendus à Vina del Mar à quelques kilomètres d’ici.

C’est la station balnéaire un peu jet set ou les Chiliens aisés viennent passer leurs week-end.

Pour la définir cela serrait de grandes avenues remplies de magasins ou restaurants et un bord de plage ou se succèdent des hôtels prestigieux.

Certainement une destination agréable en été pour la détente mais qui ne présente pas de grands intérêts touristiques hors saison.

Bref  nous avons passé nos quelques jours à Valparaiso à déambuler et nous perdre sur les nombreuses collines, en particulier Cerro Allegre, Concepcion et Bellavista, dans des labyrinthes de rues abruptes et sinueuses, sur le bord de mer ou au port et maintenant faute de temps nous repartons sur Santiago jusqu’à notre départ imminent pour Buenos Aires.

Pour partir visiter une partie de l’ile du Nord, on loue une voiture et nous dirigeons vers Rotorua à environ 3 heures de route.

Cette ville est surtout célèbre pour 3 raisons,  son lac, spot ou se déroule régulièrement les championnats du monde de ski nautique et surtout pour ses geysers et mares de boue chaudes.

C’est également un des berceaux de la culture Maori.

Dés notre arrivée on s’arrête donc dans une réserve Maori ou on assiste à nouveau à un spectacle assez similaire avec celui déjà vu à Auckland.

Puis direction Whakarewarewa connu pour ses intenses activités géothermiques avec des geysers dont le Pohutu (le plus connu) qui expulse des jets à plus de 20 mètres de haut.

Une odeur de souffre envahit toute la ville ou il y a d’ailleurs 5 fois plus de maladie respiratoire que dans le reste de la Nouvelle Zélande.

En comparaison ca sent bon à Facture-Biganos !!

Après une journée bien remplie on trouve un petit motel avec cuisine équipée (cela se fait beaucoup en NZ) et préparons l’itinéraire du lendemain qui doit nous amener au lac de Taupo.

Après avoir rangé les sacs pour la 100 ème fois depuis le début du voyage, on se dirige vers la voiture pour continuer notre chemin mais on s’aperçoit qu’une vitre est cassée.

A l’intérieur il manque le GPS et les lunettes de soleil de Maxime.

Le bad on s’est fait braquer la voiture pendant la nuit dans un des pays ou il y a peut être le moins de vols au monde.

On avertit le gérant du motel qui est surpris et nous invite à venir visionner le film de vidéo surveillance.

Effectivement vers 1 heure du matin (alors que Maxime ne s’est couché que vers 3 heures) on aperçoit 2 gus qui nous cassent la vitre, ouvre la potière, nous vole les affaires présentes, ouvre le coffre mais nous laisse 1 valise et la poussette.

Puis on les voit se diriger vers la voiture d’à côté et là le patron perd son sourire puisque c’est la sienne et lui a carrément oublié de la fermer à clés.

On ressort donc voir dans la sienne et effectivement son auto radio et sa monnaie ont disparu !!

Coup de fil aux flics qui apparemment ne veulent pas se déplacer du coup c’est nous qui y allons.

On fait la déposition et expliquons qu’ils nous manque : le GPS, 2 paires de lunettes, 1 blouson, 1 console de jeu et 1 appareil photo.

Mais malheureusement on ne se rend compte qu’après que l’on n’a pas pris d’assurance contre le vol.

La seule chose que l’on aurait pu se faire rembourser c’est le GPS (que l’on a était obligé de racheter à la compagnie de location de voitures) mais Delphine a jeté le ticket de caisse !!!….

La loose totale, seule consolation on n’aura pas à payer la vitre cassée car ce coup ci on a bien l’assurance.

Bref une bonne journée galère passée au commissariat dans les magasins de GPS et à chercher un Car glass (dont aucun n’avait la vitre de rechange donc on terminera le séjour avec une vitre en moins).

On retourne au même motel revoir notre itinéraire et passer la nuit.

Changement radical de destination puisque l’on choisit la péninsule de Coromandel à l’Est d’Auckland.

La route est agréable et les paysages jolis assez similaires avec certains de l’île du sud.

On arrive en fin d’après midi dans un Bed and Breakfast ou le patron, Ray, nous fait partager sur ses nombreux voyages, ses différents hôtes reçus (beaucoup de Français , surtout pendant la coupe du monde de rugby) et sur les bons plans de sa région.

La spécialité culinaire ici c’est les moules mais impossible d’en trouver ouvert ce soir donc on terminera dans une pizzeria !!

Le lendemain matin sur les conseils de Ray on se dirige vers l’attraction de la ville, un petit train d’époque qui parcourt les forêts sur les hauteurs de la ville offrant de jolis panoramas.

On finit également par manger les fameuses moules (qui semblent transgéniques par leurs tailles mais qui au passage sont très bonnes) dans un restaurant baptisé « La cuisine des moules ».

Puis nous regagnons Auckland ou nous passerons la nuit prés de l ‘aéroport car le lendemain décollage pour l’  Amérique du Sud à Santiago du Chili…

Un petit bilan donc sur ce pays, on en avait entendu que du bien avant de partir. C’est vrai que c’est très beau et que la diversité des paysages est impressionnante mais on n’a le sentiment de ne pas l’avoir fait à la bonne période (qu’est ce qu’on a eu froid !!) et du coup le camping car n’était pas la meilleure solution.

On n’a du coup pas pu voir tout ce que l’on avait prévu (les fjords, les baleines, …) et avons du faire des choix (certaines activités pas adaptées avec des enfants).

Nous avons également été poissards pour les véhicules de locations ce qui nous aura couté cher.

C’est pour l’instant le pays qui nous est revenu le plus cher depuis notre départ.

Maxime rajouterait que même si les paysages sont jolis il n’a rien vu de nouveau à ce qu’il avait pu voir en France (excepté les pingouins et les geysers) et trouve beaucoup de similitudes à la Bretagne.

Delphine n’est pas d’accord et donnera son avis définitif quand elle connaitra la Bretagne…

Pas grand chose d’intéressant à raconter depuis ces derniers jours.

On a pas mal roulé et on a vu de magnifiques paysages, mais pas facile d’écrire tout un article juste en décrivant des paysages, alors place aux photos.

Pour suivre notre itinéraire malgré tout on est partit de Queenstown pour rejoindre Invercargill aux portes des Catlins.

C’est une région offrant une grande variété de paysages avec ses forêts, ses cascades ou autres baies.

Nouvelle journée de route pour traverser la région des Catlins et contempler les panoramas avec plusieurs pauses (Curio Bay, cascade de Purakaunui, Nuggets Point…).

Puis visite de Dunedin et la péninsule d’Otago.

Là encore pas grand chose de croustillant à raconter.

On est passé par des routes enfin plutôt des chemins en graviers assez improbables en camping car.

Petite sortie en bateau sur la péninsule où on observera Phoques, Albatros et Pingouins.

Bref vous l’aurez compris si les paysages sont il faut le reconnaître de toute beauté, nos avis divergent un peu sur la destination.

Delphine apprécie de pouvoir les admirer et photographier  mais l’Ile du Sud de Nouvelle Zélande est un peu trop « Nature » au goût de Maxime pas forcément fan de contempler un paysage : Manque d’action !!

Au rayon des faits divers, Clara nous aura fait 2 belles frayeurs.

-La première quand elle s’est renversée le café brulant sur le visage. Malgré une énorme frayeur on se demande encore comment elle ne s’est pas brulée.

-Puis quand en jouant avec son frère à l’étage du camping-car elle a fait une chute d’à peu prés 3 fois sa taille directement sur la tête.

La encore malgré le bruit et les pleurs, plus de peur que de mal puisqu’elle finira uniquement avec un bleu sur le visage.

Grosse montée d’adrénaline mais on s’en sort bien sur  ce coup là…

Par contre au rayon des mauvaises nouvelles, on a vécu la même mésaventure qu’en Australie.

Sur l’autoroute une voiture qui roulait en sens inverse nous projette un petit caillou, sur le pare brise. L’impact est tout petit mais une fissure fait son apparition jusqu’à atteindre 20 cm.

Alors que l’on est en pleine réflexion sur comment on allait pouvoir le camoufler pour éviter de payer, une autre voiture nous double et la vitre conducteur se brise.

La poisse !! Maxime part en course poursuite pour le rattraper en lui faisant appels de phare et signes pour qu’il s’arrête mais ce dernier accélère et nous sème.

On termine donc les 100 kilomètres pour Christchurch dans un froid Sibérien et nous arrêtons chez le loueur de camping car  afin qu’il nous le remplace.

 Mais c’est l’heure de la débauche et ces derniers se contente de nous mettre un carton (qui s’arrachera à peine sortit du parking) et nous invite à revenir le lendemain.

Lendemain matin donc coup de fil pour nous dire d’aller directement au Car-glass local afin qu’il nous le change.

Là encore mauvais timing on arrive en pleine pause déjeuner et attendons jusqu’en début d’après midi pour avoir une nouvelle vitre (on a tenté l’impasse du pare brise au cas ou, coup de poker !!)

Bref ce contre temps nous oblige à revoir notre itinéraire puisque l’on a perdu 1 journée et pas mal d’argent.

On décide donc de faire impasse sur Kaikoura ou on devait aller voir les baleines et restons sur Christchurch jusqu’à notre départ pour Auckland.

On a donc 3 jours à « tuer » sur place. Déçu de notre première visite de Christchurch ou on avait rien vu à cause des travaux, on s’y retente.

Mais notre première impression se confirme, c’est depuis le tremblement de terre une ville fantôme, tous les commerces sont fermés, tous les bâtiments sont en travaux, la moitié des routes sont fermées et il n’y a personne dans les rues à part des ouvriers et quelques touristes égarés comme nous.

On passera donc ces derniers jours sur l’ile du sud tranquillou avec après midi mini golf et patinoire.

Tom nous fera beaucoup rire ou tel un kamikaze il enchaina les gamelles jusqu’au moment ou le cours collectif pour des élèves commence.

Avec 3 têtes de moins que tout le monde il s’incrustera au milieu des élèves et fera de gros progrès.

Clara elle beaucoup moins courageuse restera cramponnée à nous !

Voilà donc le moment tant attendu de rendre le camping car.

Lors de l’état des lieux la personne de l’agence remarque direct le pare brise tout fendu et malgré nos différentes tentatives (« Ca y était déjà », la colère, essayer de la sous doyer, la pitié, « on n’a pas d’argent pour payer »,…). Rien n’y fait. 400 € dans le c..

Puis départ pour Auckland avec un vol retardé de 2 heures et assez mouvementé.